Solution de Sandrine Rousseau pour se passer du gaz russe
Un gaz brûlant

Le conflit russo-ukrainien déclenché depuis quelques semaines n’a visiblement pas que des conséquences géopolitiques. Officiellement, ses retombées écologiques se font déjà ressentir partout en Europe. En effet, les Européens dépendants du gaz russe devront s’en passer, non seulement en signe de protestation, mais également pour s’affranchir de l’hégémonie russe en matière d’énergie. En France, l’heure est donc plus que jamais à la recherche d’alternatives. Voici la solution que propose l’écologiste Sandrine Rousseau pour réussir ce sevrage.

Possibilité de se passer du gaz russe : Sandrine Rousseau rassurante

Dans le bras de fer avec le président Vladimir Poutine et la Russie, la question du gaz est centrale, comme le souligne Sandrine Rousseau. Les Européens et la France, en l’occurrence, ont donc tout à gagner dans un cessez-le-feu entre Russes et Ukrainiens. Il n’empêche qu’ils restent fermes sur leur position de supporter leur allié ukrainien et de se passer des services de la Russie. 

Bien évidemment, la dépendance énergétique des Français vis-à-vis de leur voisine de l’Est apparaîtra davantage au grand jour. Toutefois, l’écologiste est optimiste, rassurante et confiante en une France résiliente. Le pays, pour elle, peut bien se passer du gaz russe, car il dispose des réserves nécessaires pour tenir de nombreux mois encore. Néanmoins, certaines conditions sont à remplir.

 Un chauffage à – 2°C pour économiser

La participation du chauffage dans la performance énergétique des logements est importante et indéniable. Et puisque la consommation en gaz des foyers ne fait que l’aggraver, la rationalisation de l’énergie consommée est ce que propose Sandrine Rousseau. Concrètement, l’écologiste suggère une diminution de deux degrés au niveau du chauffage. Selon l’experte, cette mesure aiderait à se passer du gaz russe au moins jusqu’à la fin du prochain été.

Une meilleure isolation des logements

Pour moins dépendre du gaz russe, les Français devront s’astreindre à “un plan massif, urgent, important, une sorte d’effort de guerre…” En particulier, des efforts doivent être faits en ce qui concerne l’isolation des bâtiments et l’efficacité énergétique des entreprises. Grâce à ce sacrifice, les réserves françaises en gaz pourront tenir a minima jusqu’en Juin.

Des propositions similaires à celles de Sandrine Rousseau

Tout comme Sandrine Rousseau, d’autres personnalités y sont allées de leurs propositions pour aider l’Europe et la France à tourner le dos au gaz russe. En l’occurrence, Yannick Jadot, candidat écologiste à la présidentielle, suggère que l’on mette en place un acheteur européen unique pour fournir du gaz à tout le continent. Il propose également des mesures conjoncturelles plutôt concordantes avec les propositions faites par Sandrine Rousseau. 

Ainsi, le membre des Verts propose que les Français réduisent d’un degré la température partout en Europe, dans les maisons comme dans les entreprises. Allant plus loin encore, il suggère que l’on fasse tourner les machines à laver la nuit et que l’on installe du photovoltaïque sur les toits. 

Presque le même son de cloche est entendu du côté de la patronne de Engie. Catherine MacGregor estime qu’une diminution d’un degré sur le chauffage aura un effet non négligeable sur la consommation de gaz.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) évoque cette même possibilité parmi les dix propositions qu’elle a faites pour aider l’Europe à réduire sa dépendance en gaz russe.