maison ecologique

La mobilisation de l’ensemble de la filière du bâtiment n’est plus à prouver, en ce qui concerne les constructions de bâtiments ou de biens immobiliers répondant aux exigences des différentes lois de transition énergétique.La réglementation thermique en vigueur, RT2012 a en effet permis de diviser par trois la consommation d’énergies pour les constructions neuves. Dans la lignée de l’accord de Paris, les prochaines réglementations devraient généraliser les bâtiments à énergie positive, dit bepos, c’est-à-dire qui produisent autant ou plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Et cette révolution est rendue possible grâce aux progrès technologiques générés notamment dans l’univers de l’énergie solaire.
L’intégration dans la conception des systèmes énergétiques de panneaux photovoltaïques, chauffe-eau solaires, vitrages et façades en verre photovoltaïque, ombrières et éclairages solaires résulte de cette tendance macro économique, celle de souhaiter la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de valoriser les matériaux recyclables et d’évaluer l’empreinte carbone dès la construction du bâtiment.

Le bâtiment représentant près de 45% de la consommation énergétique nationale et de 25% des émissions de gaz à effet
de serre, il est prépondérant pour assurer cette croissance verte, de s’engager vers de nouveaux standard environnementaux et de mobiliser l’ensemble des acteurs de la construction.Sans compter que les investissements initiaux engendrés par ces installations au sein des bâtiments sont régulièrement amortis après une décennie en fonction de la zone d’implantation,
puisque les énergies excédentaires sont stockées, pour diminuer les factures ou revendus sur le réseau.

De plus en plus d’entreprise se lancent alors sur ce marché de l’énergie solaire au potentiel colossal puisque nous ne consommons aujourd’hui dans le monde qu’1% de l’énergie générée par le soleil.C’est le cas de Solared, jeune société spécialisée dans la gestion globale de projets liés à l’énergie solaire dans la construction.

En France, les élus locaux peuvent s’inspirer des exemples de Loos en Gohelle, sous l’impulsion de son maire Jean François Caron ou de Carmaux dans le Tarn, qui ont déjà donné l’exemple et concrétisé cette croissance verte en équipant leurs bâtiments publics de systèmes aerovoltaïques ou de solutions thermodynamiques,
leurs églises de panneaux solaires ou leurs espaces publics de lampadaires solaires…