Cette vivace exceptionnelle qui transformera votre jardin (sans une goutte d’eau) jusqu’en septembre

Dans les jardins mis à rude épreuve par la sécheresse estivale, certaines plantes s’effondrent dès juin. D’autres, à l’image de Dorotheanthus bellidiformis, se déploient avec éclat, formant des tapis florifères inaltérés jusqu’en septembre, sans arrosage ni soins répétés. Une promesse séduisante pour celles et ceux qui cherchent à allier esthétique et sobriété hydrique.

Une espèce méridionale qui prospère dans l’aridité… sans sacrifier la générosité

Originaire d’Afrique australe, Dorotheanthus bellidiformis est connue sous le nom de « plante de glace » en raison de son feuillage recouvert de cellules cristallines translucides, évoquant un givre permanent sous le soleil.

Cette particularité morphologique n’est pas qu’ornementale : elle contribue à la capacité de la plante à résister aux températures extrêmes et à limiter l’évapotranspiration.

Dans les zones littorales et les jardins du sud de la France, cette plante couvre-sol s’installe en quelques semaines. Une fois enracinée, elle forme des coussins denses et lumineux, insensibles au stress hydrique.

Le résultat visuel est saisissant : une floraison ininterrompue et multicolore, sans système d’irrigation ni entretien spécifique. Une autre plante résistante à la chaleur est la clématite qui possède de très belles couleurs également.

Pourquoi Dorotheanthus bellidiformis devient incontournable en 2025

Le regain d’intérêt pour cette plante tient à son adéquation parfaite avec les tendances paysagères et climatiques actuelles. Elle répond aux exigences des jardiniers soucieux de limiter leur consommation d’eau sans renoncer à un décor estival structuré.

Voici ce qui explique son engouement croissant cette année :

• Tolérance totale à la sécheresse estivale : aucune irrigation nécessaire entre juin et septembre
• Développement en coussin bas, compact, sans besoin de taille ni tuteurage
• Feuillage ornemental toute la saison, même en l’absence temporaire de floraison
• Fleurs aux coloris variés (rose vif, jaune soufre, blanc pur, orange intense), qui s’ouvrent dès l’aube
• Aucune sensibilité connue aux maladies cryptogamiques ou aux insectes ravageurs

Bien l’implanter pour un effet maximal

Pour tirer le meilleur parti de cette espèce, certaines conditions culturales doivent être respectées. Elle ne tolère pas les excès d’humidité, mais excelle en terrain sec, minéral et bien exposé.

Une exposition plein sud est indispensable, y compris en situation de forte réverbération. Le substrat idéal reste un sol drainant, pauvre, et jamais gorgé d’eau. Elle prospère dans les rocailles, les jardinières légèrement surélevées ou les massifs secs inspirés des paysages méditerranéens.

Dans les zones au climat doux, comme la façade atlantique ou le Midi, elle repousse naturellement dès le mois de mars, année après année. Plus au nord, elle peut être cultivée comme une annuelle, à semer sous abri dès la fin de l’hiver pour une mise en place en mai.

Avec seulement trois ou quatre plants, il est possible de couvrir un mètre carré de sol en une saison, créant ainsi une nappe colorée continue, sans la moindre irrigation.

Un atout paysager prisé dans les projets à faible impact hydrique

Les concepteurs de jardins contemporains s’intéressent de près à cette vivace, non seulement pour sa résistance, mais aussi pour sa valeur décorative en composition.

Son port étalé et sa texture visuelle se marient parfaitement avec les codes esthétiques actuels : jardins minéraux, terrasses sans pelouse, aménagements épurés.

Elle s’intègre naturellement aux côtés de lavandes, d’euphorbes, d’agaves et de graminées comme Stipa tenuissima, créant des contrastes de volumes et de textures qui mettent en valeur son tapis lumineux.

Certains paysagistes misent sur une mise en scène simple mais percutante : Dorotheanthus bellidiformis installée sur gravier clair, rehaussée d’un éclairage rasant au coucher du soleil.

Comparatif du Dorotheanthus bellidiformis face aux plantes estivales classiques :

stephanie

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