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La taxe foncière en hausse dans certains départements

Le montant de la taxe foncière varie considérablement selon les départements français. Les derniers chiffres publiés par la DGFiP révèlent des écarts frappants, parfois du simple au triple, selon la localisation des biens immobiliers. Certaines régions d’Île-de-France et d’Outre-Mer se distinguent par des sommes particulièrement élevées, alors que les territoires ruraux restent globalement moins impactés. Les propriétaires, confrontés à ces disparités, cherchent à comprendre les raisons d’un tel fossé fiscal, notamment dans les départements où les montants s’avèrent les plus élevés. Voici les départements où la taxe foncière a le plus augmenté. 

Une imposition fluctuante selon les départements

Chaque automne, plus de 29,3 millions d’avis d’imposition de taxe foncière sont expédiés aux propriétaires français. Cette taxe locale concerne tous les biens immobiliers détenus au 1er janvier de l’année en cours.

Si l’impôt est uniforme dans sa nature, sa variation territoriale reste marquée, comme le montrent les données actualisées de la Direction générale des finances publiques.

Certains départements affichent des montants moyens particulièrement lourds et en tête de classement, on trouve Mayotte avec une moyenne annuelle de 3 646 euros, talonnée par la Seine-Saint-Denis où la taxe atteint 3 642 euros en moyenne.

Cette situation s’explique par la forte densité de propriétaires de plusieurs logements, augmentant mécaniquement les sommes déclarées. Suivent le Val-de-Marne (2 949 euros), la Guyane (2 931 euros) et l’Essonne (2 767 euros).

Fait notable, les douze départements aux taxes foncières les plus élevées se situent tous en Île-de-France ou en Outre-Mer.

Sachez que la taxe foncière va impacter vos terrasses et balcons pour l’année 2025, une autre mauvaise nouvelle pour les propriétaires.

Les départements aux montants moyens les plus élevés :

Département Montant moyen annuel (euros)
Mayotte 3 646
Seine-Saint-Denis 3 642
Val-de-Marne 2 949
Guyane 2 931
Essonne 2 767

Les zones rurales, plus clémentes avec les propriétaires

À l’opposé, certains territoires ruraux affichent des taxes foncières nettement plus abordables. La Creuse (1 036 euros), la Vendée (1 038 euros) et la Haute-Corse (1 082 euros) figurent parmi les départements où la pression fiscale reste modérée.

Cette disparité s’explique par la faible densité urbaine et la prévalence des petites propriétés.

La dynamique récente des valeurs locatives cadastrales, qui sert de base de calcul pour cet impôt, montre également des variations régionales.
Alors que la revalorisation de 2024 s’établit à +3,9 % (contre +7,1 % en 2023), certaines zones échappent à cette tendance nationale.

Les Alpes-Maritimes, en tête des augmentations de 2024

Certaines hausses localisées continuent pourtant de surprendre : les Alpes-Maritimes enregistrent la plus forte augmentation de taxe foncière, avec un bond de 8,62 %, atteignant 1 713 euros en moyenne.

À sa suite, Mayotte voit également sa taxe progresser de 7,58 %, suivie de la Meurthe-et-Moselle avec une hausse de 7,47 %. Ces augmentations résultent en partie de l’évolution des bases cadastrales et de la revalorisation des valeurs locatives.

Les départements aux plus fortes hausses :

  • Alpes-Maritimes : +8,62 % (1 713 euros)
  • Mayotte : +7,58 %
  • Meurthe-et-Moselle : +7,47 %

Si la tendance nationale montre une stabilisation relative après les hausses spectaculaires de 2023, ces cas isolés rappellent que l’évolution de la taxe foncière reste une problématique localisée.

Pour les propriétaires, comprendre les facteurs déterminants dans leur région devient essentiel pour mieux anticiper l’impact financier sur leur budget annuel.

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