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À Marseille, l’été 2025 démarre avec une nouvelle progression des prix sur le marché immobilier, confirmant la vigueur d’un secteur qui échappe au tassement observé dans d’autres métropoles françaises. Le mois de juillet marque une nouvelle étape dans cette tendance ascendante, tant pour les acquisitions que pour les locations. La deuxième ville de France, toujours plus attractive pour les investisseurs, se distingue par une demande soutenue, portée par des projets de rénovation urbaine, une pression démographique constante et des rendements encore compétitifs. Alors que les appartements continuent de se valoriser dans les quartiers en mutation, les maisons confirment leur rareté et leur attrait, notamment en périphérie. Nous vous expliquons la hausse des tarifs de l’immobilier à Marseille.
Évolution des prix à l’achat : les appartements en tête de course
En juillet 2025, le prix moyen du mètre carré pour un appartement marseillais atteint 3 495 euros, soit une progression de 1,04 % par rapport à juin.
Cette hausse reflète une tension croissante dans les arrondissements en requalification, où l’offre peine à suivre la demande. Des secteurs comme Belsunce, Saint-Lazare ou encore Euroméditerranée concentrent désormais les attentions des investisseurs, attirés par des perspectives de valorisation rapide.
Les maisons individuelles, bien que plus stables, enregistrent elles aussi une hausse : 4 632 euros le mètre carré en moyenne, contre 4 615 euros le mois précédent, soit une variation de +0,37 %.
Ce différentiel traduit une dynamique moins spéculative mais ancrée dans une demande qualitative, notamment de la part de familles en recherche de tranquillité et d’espaces extérieurs.
Marseille fait donc partie de ces villes ou les prix flambent ces dernières années comme Bordeaux par exemple.
Une valorisation contrastée selon le type de bien
L’écart de prix entre appartements et maisons atteint 32,5 %, renforçant la prime accordée aux biens disposant de surfaces et de jardins, particulièrement convoités à Marseille, où les contraintes topographiques freinent la construction horizontale :
Type de bien | Prix moyen au m² (juin 2025) | Prix moyen au m² (juillet 2025) | Évolution mensuelle |
---|---|---|---|
Appartement | 3 459 € | 3 495 € | +1,04 % |
Maison | 4 615 € | 4 632 € | +0,37 % |
Les périodes estivales, souvent propices aux transactions, amplifient cette tendance, notamment grâce à l’arrivée de nouveaux ménages séduits par le cadre de vie méditerranéen et les perspectives d’installation durable.
Locations : des trajectoires distinctes selon les biens
Le marché locatif marseillais connaît en juillet une recomposition qui distingue nettement appartements et maisons. Si les loyers des premiers fléchissent légèrement, ceux des secondes s’apprécient, poursuivant un mouvement engagé depuis plusieurs trimestres.
En moyenne, le loyer d’un appartement recule à 16,10 euros le mètre carré, contre 16,20 euros en juin, soit -0,62 %. Ce repli, bien que modéré, peut s’expliquer par un retour temporaire de l’offre locative longue durée, conséquence d’un encadrement renforcé des locations touristiques de courte durée.
À l’inverse, les maisons voient leur loyer moyen progresser de 1,18 %, passant à 17,00 euros le mètre carré, confirmant une demande toujours solide pour les biens avec extérieur, jardins ou terrasses.
Des déséquilibres croissants entre segments locatifs
L’écart entre appartements et maisons se creuse, atteignant désormais 5,59 %. Cette différence s’accentue dans les arrondissements périphériques ou semi-résidentiels, comme Les Olives ou Sainte-Marguerite, où les maisons se raréfient et se louent rapidement.
Voici l’évolution des loyers entre un appartement et une maison :
Type de bien | Loyer moyen au m² (juin 2025) | Loyer moyen au m² (juillet 2025) | Évolution mensuelle |
---|---|---|---|
Appartement | 16,20 € | 16,10 € | -0,62 % |
Maison | 16,80 € | 17,00 € | +1,18 % |
Deux grandes tendances structurent cette évolution :
- une rotation rapide sur les appartements en centre-ville, souvent prisés des étudiants et jeunes actifs
- une tension locative persistante sur les maisons, particulièrement recherchées par les familles et les cadres en mutation
Les agences spécialisées, notent une hausse du nombre de visites dès la mise en ligne des annonces, en particulier pour les biens situés à proximité des grands axes ou des établissements scolaires réputés.
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