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Dans le contexte actuel de changements climatiques rapides et imprévisibles, il devient nécessaire d’intégrer une analyse attentive des risques lors de la construction d’une maison. D’autant plus que les derniers rapports du Giec indiquent que le risque de catastrophe naturelle va considérablement augmenter partout dans le monde d’ici 2050. Ces risques, qui varient considérablement selon la région géographique, peuvent avoir des répercussions considérables sur une maison, tant au niveau de sa durabilité, sa sécurité et de son efficacité. Voyons tout cela ensemble.
Sécheresse
Au-delà de son impact sur la vie humaine, la sécheresse fait partie des principales menaces étudiées dans l’adaptation risques climatiques. En effet, lors d’une période de sécheresse, les sols argileux peuvent rétrécir et se contracter, ce qui peut provoquer des mouvements du sol. Ces mouvements endommagent les fondations de la maison, et peuvent entraîner l’apparition de fissures dans les murs, de problèmes de plomberie et de portes et fenêtres qui ne s’alignent pas correctement.
En construisant une maison dans une région sujette aux épisodes de sécheresse, il faut choisir les matériaux adaptés. Par exemple, on utilisera plutôt des pieux en béton pour les fondations, car ils résistent mieux aux variations d’humidité du sol.
Canicule
D’après le dernier rapport du Giec, les températures extrêmes risquent de devenir fréquentes, même dans des régions au climat tempéré. Au-delà de la menace qu’elle représente pour l’activité humaine en général, les maisons ont tendance à ne pas apprécier les conditions créées par la canicule.
À court terme, elle rend un logement inconfortablement chaud, voire dangereux. À long terme, elle endommage les matériaux de construction :
- Apparition de fissures et risque d’effondrement. Le bois et le plastique peuvent se dilater et se contracter lorsqu’ils sont exposés à de tels changements de température.
- Dégradation de la toiture. Les revêtements de toiture, en particulier, peuvent se dégrader plus rapidement sous l’effet de la chaleur intense et du soleil.
Inondation
L’inondation est l’un des risques climatiques les plus courants et peut causer des dommages structurels importants. Il faut prendre en compte la topographie du terrain, le niveau de la nappe phréatique et les données historiques sur les inondations.
L’élévation de la maison, l’utilisation de matériaux résistants à l’eau et la mise en place de systèmes de drainage adéquats sont des techniques cruciales pour prévenir les risques liées aux inondations.
Tempête et ouragan
Les zones côtières sont particulièrement vulnérables aux ouragans, qui peuvent causer des dommages considérables avec les vents violents et les inondations liées à la montée des eaux.
Les normes de construction dans ces régions exigent souvent des caractéristiques spécifiques pour résister aux vents forts, comme des attaches de toit renforcées, des volets résistants aux ouragans et une construction robuste de la structure. Ce sont des normes qu’il faudra intégrer dans des régions où le risque est encore moindre.
Face aux tempêtes et aux ouragans, il faut abandonner par exemple l’isolation extérieur en polystyrène recouvert d’enduit, qui est bien trop léger pour résister à des vents violents. À l’image de la Norvège qui l’a interdit sur ses côtes, il est recommandé de privilégier une façade ventilée, un mur, un isolant, une lame d’air associée à un bardage soutenu par des fixations métalliques renforcées.
Rédactrice sur mediaseine.fr depuis plusieurs années, je suis spécialisée dans l’immobilier (achat, vente, location, marchands de biens, …), les travaux (isolation, gros œuvre, bricolage, …) et tous les sujets qui touchent à l’Energie. Pour me contacter ou contacter la rédaction, passez par la rubrique contact du site.