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Investir dans l'immobilier locatif et rembourser son crédit

Face à un marché immobilier fluctuant, l’investissement locatif dans certaines villes françaises se révèle être une stratégie judicieuse. Une étude récente dévoile des perspectives encourageantes pour les investisseurs, notamment dans les villes moyennes. Cet article explore des opportunités où les loyers peuvent non seulement couvrir, mais potentiellement rembourser les crédits immobiliers. 

Villes étudiantes : un marché locatif de studio dynamique

Vous souhaitez investir dans un produit locatif rentable et la localisation est une étape clé pour mener à bien votre projet. Les villes étudiantes de taille moyenne se distinguent par leur attractivité pour les investisseurs immobiliers. La demande locative y est importante, les loyers sont généralement supérieurs à ceux d’autres villes de taille similaire, et le risque de vacance locative est moindre.

Des villes comme Grenoble, Rennes, Montpellier, Lille et Toulouse se distinguent par leur dynamisme car chacune, avec sa forte population étudiante et ses écoles réputées, présente une demande locative élevée et constante.

Ces facteurs contribuent à la possibilité d’auto-financement des investissements immobiliers, où les loyers perçus peuvent couvrir les remboursements d’emprunt. A l’inverse, d’autre villes devront être évitées pour limiter les risques de votre investissement.

Voici des exemples concret de location de studios dans des villes étudiantes :

  • Poitiers : Avec 14 facultés, cette ville de l’ouest de la France affiche un taux de vacance locative de seulement 8%. Le prix moyen pour un studio de 20 m2 est de 61 358 euros, avec un loyer mensuel de 167 euros (hors charges), rendant possible l’autofinancement avec un apport de 34 500 euros
  • Saint-Martin-d’Hères : Située près du campus universitaire de Grenoble, cette ville propose des studios à un prix moyen de 60 853 euros. Avec un loyer net de charges de 185 euros par mois, un apport de 30 000 euros suffit pour l’autofinancement
  • Valenciennes et Nancy : Ces villes permettent l’achat d’un bien à 60 000 euros destiné aux étudiants, offrant ainsi de bonnes perspectives pour les investisseurs

Mulhouse : une opportunité pour les T2

Dans le sud de la France, des communes comme Toulon, Montpellier et Pessac offrent un équilibre intéressant entre le coût de l’immobilier et les perspectives locatives. Le prix moyen d’un studio de 20 m2 varie entre 85 000 et 90 000 euros, avec un taux de vacance locative très bas.

Mulhouse se distingue particulièrement pour l’investissement dans les deux-pièces. Avec un prix moyen de 60 759 euros pour un appartement de 40 m2, un apport de moins de 20 000 euros est suffisant pour envisager un autofinancement, malgré un taux de vacance locative de 16%.

Voici un tableau qui regroupe les meilleures opportunités des villes étudiantes et Mulhouse :

Ville Type de bien Prix moyen Loyer mensuel moyen Apport nécessaire pour autofinancement Taux de vacance locative
Poitiers Studio 20 m2 61 358 € 167 € 34 500 € 8%
Saint-Martin-d’Hères Studio 20 m2 60 853 € 185 € 30 000 € N/A
Valenciennes Studio 20 m2 60 000 € 430 € Variable N/A
Nancy Studio 20 m2 60 000 € 450€ Variable N/A
Mulhouse T2 40 m2 60 759 € 580€ < 20 000 € 16%

L’investissement locatif dans les grandes villes, bien que séduisant, présente des défis, notamment en raison de coûts élevés et de la nécessité d’un apport conséquent. Les villes moyennes, et en particulier les villes étudiantes, offrent des opportunités d’autofinancement plus accessibles, malgré un contexte économique tendu. Ces villes représentent donc des options stratégiques pour les investisseurs désireux de se lancer dans l’immobilier locatif.